C’est vrai que nous vous avions laissé juste avant le pont de la Fish River et que c’est pas sympa de raconter des histoires sans en raconter la fin …
Rappel de l’épisode précédent : après avoir choisi d’explorer la Fish River par l’ouest (via Rosh Pinah), nous nous sommes retrouvés face au panneau « Route Fermée », à 40km d’un pont que nous devions franchir. Sans quoi, demi-tour et près de 500 km de détour.
Pour voir la situation sur le terrain, voir carte en bas de l’article avec le curseur sur le pont en question … et la remontée jusqu’à la B4 au nord en cas d’échec.
Bon, tout ça ne vous dit pas si nous avons finalement franchi ce pont … ci dessus, une photo de la frontière avec l’Afrique du Sud, à 40 km du pont de la Fish River … La rivière Orange est infranchissable car trop d’eau et trop de courant. Cependant, le niveau a baissé ces derniers jours et l’espoir de franchir la Fish River s’agrandit … même si les locaux n’y croient pas vraiment. Armés de deux hommes et de pelles, nous sommes prêts à remblayer les terres emportées par la rivière.
Nous sommes prêts au pire.
Arrivés sur place, nous voyons un pont, non seulement sec, mais en plus franchissable sans aucun effort. Nous serons les premiers à franchir le pont depuis des mois. Nos pneus s’enfonçent à peine dans la terre encore bien humide, séparant la piste du tablier du pont. Nous voilà contraints à ramener nos deux représentants du parc qui nous avaient accompagnés, un peu gènés de nous avoir raconté que le pont était infranchissable. Heureusement, un peu plus tard, un autre véhicule, venant en sens inverse traversera aussi le pont et embarquera nos deux compagnons. Tout est bien qui finit bien.
Même si la chute n’est pas très spectaculaire …
Hé oui, ce n’est pas toujours la Grande Aventure !
Grâce à cela, nous ne perdrons pas deux jours et pourrons profiter d’autres pistes en Afrique du Sud. Et quelles pistes ! Une fois la frontière passée, la météo change : pluie, froid, brouillard. Les cours d’eaux sont eux aussi bien chargés, de quoi vous ramener quelques photos dignes du film de Jean-Philippe au Nicaragua ! Ici les routes ne sont pas fermées. Tout à coup, on arrive sur un pont qui lui est complètement sous eau, avec beaucoup de courant et à nouveau cette question : « que faisons nous ? »
On décide de passer. La difficulté : traverser un pont que l’on devine à peine et pas plus large que le camion, c’est pas toujours évident. A pied, il y a trop d’eau (près de 60 cm) et surtout beaucoup trop de courant ! On avance très lentement et ça passe !
Une voiture qui nous suivait, fera elle demi tour.
Après avoir franchi le pont, une autre voiture viendra à notre rencontre. Quelqu’un avait prévenu qu’un camion empruntait la piste et comme nous avions un peu perdu de temps (pour prendre des photos rien que pour vous 🙂 ), il s’inquiétait. Vous voyez, nous avons même des anges-gardiens en Afrique du Sud. Ces passages de rivières resteront dans nos mémoires.
P.S. Bon anniversaire à Jean Séb, Maurice, Anne-Françoise, Alexandre, Adrian, Lucien et Sophie. Quelle brochette d’anniversaires en fin juin !
c’était super de vous revoir ce vendredi, je vous ai croisé sur la route belge cet après- midi mais, trop tard pour faire signe, plus facile de vous reconnaitre en camion sur l’ordi!!!
Bon, ben c’est bien tout ça, mais moi, je trouve qu’il y a du laisser-aller.
Grand temps que vous passiez au car wash avec votre 7AV-mobile…
A bientôt !
Bonjour,
Impressionnant !
Bonne fin de parcours .
Jean-Fi .