Bon, on a un peu de mal à vous écrire, il est vrai que depuis un bon mois, nous avons été un peu chargés et du coup, on arrive pas à prendre le temps de vous narrer nos aventures (en plus du temps, il faut aussi les moyens et ceux là vous pouvez demander à nos visiteurs, nous ne les avons pas souvent). On croirait des pensionnées qui n’ont pas le temps … et sont over-bookés ! 🙂
Nous étions donc à Saint-Martin où nous rejoignent Catherine, Vincent et Adrian pour quelques jours de leurs vacances. Hubert et Laurent vont les chercher en dinghy à la descente de leur avion, amusant d’embarquer tout ce beau monde avec les bagages. C’est la fête sur la bateau, tout le monde est impatient de les accueillir et d’expliquer à sa manière tout ce qu’il connait ou a déjà vu depuis le début du voyage.
Notre programme est chargé, nous avons une bonne semaine pour rejoindre Puerto Rico, soit 150 miles à vol d’oiseau et près du double avec quelques détours, où les Kozy’s espèrent nous rencontrer. Nos amis nous ont apporté quelques aliments en voie de disparition ou totalement inexistant dans les contrées visitées. Ils nous ont aussi apporté la pluie (aussi un truc inexistant par ici) et c’est avec elle que nous passons la première journée. On ne se décourage pas. Après la pluie vient le beau temps, surtout ici. On s’arrête à la Maho Bay Beach, la plage dont Jean-Sébastien nous a parlé précédemment pour frissonner sous les avions qui atterrissent ou décollent à quelques mètres de la plage. Certains pilotes s’amusent même à saluer les badauds (dont nous faisons partie), avant de mettre toute la sauce 🙂 . Nous sommes décoiffés et fouettés par le sable. C’est incroyable. Nous nous arrêtons à Philipsburg capitale de Saint-Martin côté hollandais (seul pays où la France avait une frontière commune avec les Pays Bas). Nous y arrivons en fin de journée vers 17h00. On descend à terre pour faire un tour et les vitrines des magasins réputés ici dans le coin. Et là surprise, plus personne dans les rues, il n’est même pas 18h00 et toutes les boutiques ferment les unes après les autres. Où sommes nous? Quelle est cette ville, hyper touristique en haute saison où tout est fermé à 18H00. Même pas un resto ou un petit bar seul le Hard Rock café, un peu désert, est encore ouvert. Nous rentrons au bateau sous une pluie incessante un peu surpris. Le lendemain matin tout s’éclaire quand nous observons les grands ferrys à 7 étages arrivés dans la baie. Cinq bateaux par jour débarquent des milliers de touristes pour la journée et repartent vers 18H00 pour passer la nuit en mer et arriver le lendemain matin sur une autre ile. Voilà la réalité du tourisme de masse dans les Caraïbes. De là, nous repartons vers Saint-Barth et visiter cette fois son centre historique avec touts ses toits rouges. Nous approchons de Noël et les gros yachts s’installent dans le port. Ils sont déjà beaucoup plus nombreux qu’à notre première visite, quelques jours plus tôt … Sur un de ces yachts, on aperçoit deux enfants de même pas 10 ans se faisant masser après avoir été nager et patauger dans l’eau tandis que le personnel rince et nettoie leurs tee-shirt d’eau, masques et jeux. Ce n’est pas le même monde ici à Saint-Barth. Nous naviguons ensuite vers les BVI (Iles vierges Britanniques) en faisant des petites haltes aux iles sur notre route (Tintamarre, Ile Fourchue, Pointe du Colombier). Chacune a sa forme, son sable ou ses galets, sa végétation, ses poissons ou tortues. A chaque fois nous partons à la découverte comme des enfants. Première nuit de navigation pour Catherine, Vincent et Adrian. Béné et Catherine prennent le premier quart après une bonne soirée passée à Grand Case (Partie française de l’ile de Saint Martin). Elles papotent, observent un peu, vérifient les vents et papotent encore. Mais elles pensent entendre un bruit de moteur à tribord, regardent mais ne voient rien seulement toutes les lumières d’Anguilla que nous longeons depuis quelques temps. Elles soupçonnent même les hommes de ronfler car ils dorment dans le carré. A la troisième fois, c’est la panique, un ferry nous fonce dessus. Vite, on regarde sur l’AIS, dans deux minutes et 20 secondes, les deux bateaux se croisent. Le ferry, lui n’a vraiment pas l’air de vouloir dévier sa route, on prend la barre et tourne de 90 ° pour se retrouver parallèle à lui. Ouf, il est passé. Après ce grand stress nous reprenons notre route et le suivrons jusqu’à 2h du mat. C’est le lendemain fin de matinée que nous arriverons dans les iles vierges britanniques, les BVI. Premier arrêt aux Bath. Les paysages ont tout à fait changé. I l y a de gros blocs de rochers tout lisses. Nous les escaladons, les traversons, tel un parcours dans un labyrinthe, découvrons de petites piscines, un petit bonheur. Ensuite c’est encore un autre monde, une autre ambiance que nous découvrons à la White Bay. Magnifique plage de sable blanc mais le long de laquelle les bateaux à moteur sont ancrés les uns à coté des autres comme dans les parkings souterrains de LLN. La musique, les verres de punch, les pieds dans l’eau et les filles en maillot de bain. Les jeunes du coin sont de sortie et passent leur journée au bord de l’eau. Notre route se poursuit encore à toute allure, maintenant c’est une épreuve administrative qui nous attend. Nous devons entrer sur le territoire américain dans les iles vierges américaines. On ne peut pas entrer sur le territoire avec notre bateau, il nous faut d’abord arriver sur le sol américain par avion ou par ferry, c’est la loi. C’est donc un ferry entre Tortola et Saint John que nous prendrons tous les 10. Évidemment pas autorisés de prendre qu’un aller simple. Il vous faut un moyen pour sortir du territoire. De très bonne heure nous montons sur le ferry abandonnant notre cata. Passons l’immigration un par un avec photo, emprunte des doigts de la main, …C’est bon pour tout le monde. Il ne nous reste plus qu’à revenir avec notre cata et passer par les même bureaux, reprendre les même photos et les même empruntes. Pourquoi faire simple quand il y a moyen de tout compliquer. Nous sommes maintenant officiellement autorisés à naviguer dans les eaux américaines. Dans la baie suivante, Hubert et les enfants nous attrapent une magnifique raie que nous mangerons pour le souper. Pendant les nombreuses heures de navigation, les enfants jouent au Monopoly ou regardent en boucle les différents « Pirates des Caraïbes » pour reconnaître tous les endroits de tournage. Notre prochaine halte nous fait découvrir Palominitos. Petite ile déserte où nous jouons aux Pirates avant de rejoindre Puerto Rico et retrouver les Kozy.
Avant d’avoir l’autorisation de débarquer, Laurent a dû passer 1h30 au téléphone avec un douanier pour épeler tous les détails de nos 10 passeports et de notre bateau. Il nous dira ensuite, toujours par téléphone, c’est bon, vous pouvez débarquer !
Nous approchons de février et de la traditionnelle fête de la chandeleur. Comme chaque année, vous êtes les bienvenus pour un petit souper crêpes.
On vous attendra tous aux San Blas, petites iles au large de Panama. Cette fois, nous fixons ni la date, ni l’heure, mais vous proposons la première semaine de février, à votre meilleure convenance ! On vous accueillera sur Septavivre avec beaucoup de plaisir ! On arrivera se serrer pour tous vous accueillir !
J’ai trouvé un merveilleux moyen de passer le temp dans le train. Je lis toute les histoires folles mais vrais d une famille qui voyages à travers le monde. Je suis au tome 2, les « 7avivre en Cata autour du monde ». C’est captivant et je dois relire souvent tellement il y a de truc fou qu’y si passe. Je peine a croisé que se soit possible pour une famille de 7, papa, maman, des grands gaillards et Une charmante mademoiselle. Voilà. J’arrive a mon arrêt de train. Je vous raconterais la suite plus tard, quand l équipée aura rejoin le pacifique, je pense qu’il vont y allé par le Panama. Ça me semble une meilleur idée que de passe au large de l Argentine et du Chili. Mais qui sait. Il y a tellement de surprise avec cette équipée.
Mike
Hello les amis,
Qu’il est bon d’avoir de vos nouvelles. Même si vos écrits nous ont été racontés lors de notre arrivée à bord du Sept à Vivre il y a plus d’un mois (diable que le temps passe vite), c’est vraiment chouette de se remettre dans le bain ! On s’y croirait.
Pour votre proposition de crêpes, ça va être compliqué ! Dimitri a commencé un nouveau job il y a deux semaines et négocie déjà une semaine de congé pour les vacances de carnaval. On ne va donc pas pousser le bouchon !
Ici, le temps est assez moche. On passe de la neige à la pluie un jour sur deux. Rien de comparable avec ce que vous connaissez comme temps là ou vous êtes, vous vous en doutez…
Ivan a ramené un souvenir des Caraïbes… Des petits boutons sous un bras ! ça vous dit quelque chose ? Pas de panique, ça porte un nom que j’ai évidemment oublié. C’est une sorte de réaction immunitaire, comme on ferait de la température. Il faut juste vérifier que certains boutons ne soient pas des molluscums. Pour le reste, on ne fait rien. Et si vraiment ça gratte trop, un peu mettre un peu de crème à base de corticoïde.
Pour le reste, c’est globalement le train-train Belge que vous connaissez et que vous avez laissé de côté pour un an : lever avant 7h, petit déj au radar pour la majorité des occupants de la maison, pique-nique et hop ! en voiture. Chacun est dropé pour faire sa journée de boulot. Le soir, on jongle entre la navette A, B et C. On essaye de ne pas oublier un poussin quelque part. On lance un repas en tentant de donner quelque bons légumes à sa progéniture, on jette un œil sur le devoir de X tout en répondant au téléphone. Quand on sonne la cloche pour dire « à table », la moitié des effectifs est mécontente de ce qu’il y a dans les assiettes ! Heureusement, on parvient encore à mettre le ralenti pendant le repas et faire caucause. Ouf ! Mais dernière bouchée en bouche, l’horloge parlante reprend le dessus en rappelant que l’un doit débarrasser, l’autre mettre la table du petit déj. et j’en passe. Ensuite, on part en retard pour la chorale, le hockey, le volley, une réunion paroissiale ou que sais-je encore et on se demande si nos rejetons vont se coucher à l’heure ou trainer trop longtemps devant un écran qui n’est pas censé être allumé. On rentre trop tard alors que le matin même, on s’est dit « ce soir, je me couche tôt », on termine deux trois petites choses et quand on est enfin dans son lit douillet, on est horrifié de voir qu’en fait, on est déjà le lendemain ! Heureusement que les we sont aussi chargés : ça nous maintient dans ce rythme fou.
Bonne continuation à vous 7. Prenez le temps de prendre le temps.
On vous embrasse.
Les Kozy’s