Dépression de Danakil, Dalol, suite …

Notre dernier article nous a arrêté au sommet de l’Erta Ale, un volcan en activité depuis pas moins de 120 ans … il n’y en aurait pas d’autre en activité depuis aussi longtemps  …  la dernière éruption datant d’environ 3 mois …

Pour répondre à vos questions, nous ne savons pas non plus d’où sont arrivés les dix convives supplémentaires … mais ils étaient bien à table !

Les « Scouts », gardes armés que nous côtoyons depuis le début de Éthiopie, ont cette fois voulu nous impressionner et ont tiré effectivement sur les parois du cratère à un endroit où la lave sortait des parois (cela ressemblait à des yeux rouges qui nous regardaient). En tirant dessus, ces « yeux » s’éteignaient (un peu comme dans l’attraction « Tout en Camion » à Walibi).  Ils ont en même temps pu répondre à la question que les enfants se posaient depuis longtemps : ont-ils des munitions ? Hé bien oui !   En observant bien une des dernières photos de l’article précédent, on peut même voir les étincelles jaillissant de l’arme.

Si on n’est pas toujours assez rapide pour publier, vous pouvez toujours  lire les articles de nos compagnons de route (Corinne et Adrian qui ont déjà publié ou encore Fränzi et Gerry qui sont sur le point de publier) ou encore attendre la revue de presse d’Alain et Françoise … (ndlr, au moment de publier, on se rend compte que vous nous avez devancés …)

Pour notre GPS, qui nous avait lâché le 24 décembre, à 100 mètres du lieu de RDV pour fêter la Noël, nous avons enfin réussi à nous en procurer un nouveau … livré non sans difficultés ce mardi 1 février grâce au support de notre ambassade à Addis Abeba (le GPS  nous attendait bloqué à la douane de l’aéroport depuis le 6 janvier).

Nous avons été accueillis par l’ambassade comme à la maison.  Tout le personnel étant excessivement agréable et serviable !  Un tout grand merci à Mireille, Jirga, Wouter, Victoria et Moulou qui ont été bien sympas avec nous…

Pour revenir à notre récit, nous avons redescendu le volcan une fois le jour levé, trois petites heures de descente. Pas le temps de trainer, nous remontons dans le camion car nous devons refaire la piste dans l’autre sens et notamment les 10 heures pendant lesquelles nous nous étions enlisés deux fois.

Bon, on s’est dit que si nous avions pu faire la route dans un sens, on devrait pouvoir la refaire dans l’autre sens, mais c’était sans compter sur notre guide local (J’ai expliqué aux enfants que ce sage (Le guide , le « Vieux » sur les photos, c’est selon), embarqué au premier village,  était probablement leur meilleur GPS, mais que de temps à autre, il perdait ses satellites et se retrouvait un peu perdu).  Notre guide a pu nous mener à bien jusqu’à l’endroit où nous avons déposé le GPS complémentaire (guide), pris à la rivière.  Ensuite, il a voulu prendre un raccourci, mais là, le sol était de nouveau trop mou et les gouttes commençaient à nouveau à perler sur le front de Laurent.  On s’est enlisé une première fois, ensuite une seconde. A ce moment, on a dit au GPS-guide que nous en avions un autre (dans la voiture de Fränzi et Gerry), un vrai avec notre trace de la veille et que l’on proposait de la reprendre.   Adrian qui nous a toujours donné de très bons conseils (et pas que cela d’ailleurs) pour sortir de la m… (mud) commençait à être un tout petit peu irascible. On décide alors de lui donner une dernière chance avant de suivre notre propre GPS.  Il a dit OK et est passé à pied devant le camion pour montrer le passage.  Ça s’annonçait bien, Laurent le suivant très lentement jusqu’au moment ou paf, tout d’un coup, c’est l’embardée, le train avant plonge dans la boue.  Stop, demi tour, on attache le camion aux 4×4 (mais pour cela, on est maintenant rodés), on change l’ordre des véhicules, le GPS passe devant et nos guides qui se trouvent toujours dans le camion clôturent la marche, derrière les 2 4×4 des « petits suisses »,  vu que vous les appelez comme ça.  La route se passe mieux, nous sommes comme sur des rails. La zone à risque étant derrière nous, nous redonnons les commandes à notre GPS local un peu offensé (le guide n’avait visiblement pas l’habitude de faire cette route avec un 12 T et ne supportait pas être remplacé par une machine). En route, nous rencontrons une autruche, un loup éthiopien (le second, nous avons énormément de chance car il en reste environ 600 au monde), un brasseur que nous embarquons en échange d’une gorgée de bière locale ( La cuvée des Beaufs, vous connaissez ?) et 2 autres 4×4 plantés dans le sable. Au village, l’un des deux conducteurs nous demandera de l’aide pour le sortir de là (ça fait une semaine qu’il serait planté dans le sable et que personne n’arrive à l’en sortir). Après concertation des trois véhicules, nous décidons de ne pas lui apporter notre aide (Laurent n’en dormira pas) car la suite du programme est encore bien chargée (et on est déjà debout depuis 1h du matin).  Aller l’aider impliquait la mobilisation de nos trois véhicules et de leurs occupants pendant une demi -journée (que nous n’avions pas …). A 8h00, le lendemain, nous partons pour les lacs d’acide de Dalol. Nous traversons des étendues de sel et à nouveau le stress nous envahit. Le sol est de plus en plus humide. Le camion perd de la vitesse, Laurent rétrograde de plus en plus pour se retrouver en 2éme. Si le camion s’enlise ici, on aura énormément de difficultés à le sortir de cette zone humide de quelques kilomètres. Dans le camion, tout le monde se tait et fixe ce sol blanc/brun. Enfin, le sol durcit, c’est bon, on est passé. Devant nous, les couleurs apparaissent sur le blanc du sel. Ce sont les magnifiques couleurs des lacs d’acides avec des dégradés de blanc, vert, jaune, ocre et  rouge. C’est un spectacle magnifique. Jamais, nous n’avons vu de pareilles couleurs.  On se croirait dans un autre monde. Par ici, des concrétions telles des stalactites toutes blanches, par là, des étendues d’eau bleues ou vertes au milieu du jaune. Nous marchons au milieu de toutes ces couleurs qui s’accrochent à nos semelles. C’est incroyable. Après, nous nous retrouvons au milieu d’un château aux mille tours. En publiant, Hubert nous dit : « ce qu’on a vu, c’est beaucoup plus beau que cela ! »

Ensuite, notre admiration va pour les caravanes de sel et l’énorme travail des hommes en plein soleil (Il fait en général autour des 50°C) pour détacher des plaques de sel qu’ils taillent à mesure et ficellent alors sur le dos des ânes ou des dromadaires. Ensuite, ils marcheront durant 7 jours et parcourront plus de 200 km pour rejoindre la ville de Mekele. Toute cette énergie pour quelques croutes de sel !

La route du retour semble plus facile, il ne reste plus que 200 km de piste pas trop difficile.  Nous repassons par le village pour déposer notre scout et notre vieux guide, on se dit que l’on arrive (enfin) vers la fin de cette aventure.  Au village, on nous demande juste un lift pour une personne jusqu’à Mekele (soit 150km), on prendra finalement 4 personnes, dont une jeune fille qui passera une bonne partie du trajet à côté de Laurent, assise sur le levier de blocage de différentiel … du sport pour bloquer et débloquer ce différentiel en toute urgence 🙂 .

La route commence à monter, elle est boueuse car il a plu sur la piste pendant que nous étions à l’Erta Ale et à Dalol.  On s’inquiète un peu, mais tout se passe bien, le 4×4 était cette fois bien nécessaire.  Il commence à faire nuit, mais pas de soucis.  Soudain, on voit un camion local bloqué, il ne sait plus monter.  Puis un second, puis un troisième.  En fait la route est bloquée.

On essaye de trouver une solution pour les aider, mais rien ne semble possible.  On pousse un camion (avec le nôtre, mais en poussant, il touche un autre, les chauffeurs se fâchent, un peu de tôle froissée, et tout se bloque, le camion touché ne veut plus que l’on touche à quoi que ce soit).  Ils vont alors manger et la suite s’annonce pour le lendemain.  Zut alors, nous qui voulions retrouver la civilisation le soir même ( Nous avons toujours ces 4 occupants qui s’apprêtent à dormir dans la cabine, nos vivres diminuent car nous avions du nourrir un peu de monde en route, la boue est omniprésente … un petit spectacle d’apocalypse … ).  Pour débloquer la situation, Laurent va boire un thé avec les chauffeurs (et va faire un peu caucause).  L’un d’eux nous dit : je vais vous aider, vous dormirez à Mekele ce soir.  La condition : Laurent  devait l’aider à sortir son camion une fois que nous serions passés devant eux.  Ce que nous acceptons.  En fait, nous étions tombés dans un guet-appends.  Ils avaient volontairement bloqué la route pour que les personnes derrière soient obligées d’être solidaires.  Ils nous aident à passer donc on doit les aider à s’en sortir.  Une fois cela compris, on sera sur nos gardes, tout en restant très aimables et un jeu de « je te bloque, tu me bloques, je te débloque, tu me débloques » s’engage, une vraie partie d’échecs que nous avons finalement gagnée à 1h du matin.  On a pu passer et ils couraient derrière nous, tout comme notre dernier guide qui avait déjà mal aux pieds.  Il a cru un moment que nous l’abandonnions sur place. Il n’aura jamais couru aussi vite dans sa vie.  On le récupère et rentrons à Mekele vers 3 heures du matin.  Tout est bien qui finit bien, mais que d’émotions !

De très heureux anniversaires à Béatrice (avec un peu de retard), Donatienne, Eric et Nicolas (un peu en avance)!

20 réflexions sur « Dépression de Danakil, Dalol, suite … »

  1. Coucou,
    Merci pour vos sohaits d’anniversaire
    Je me joins à l’avis de JS , un peu tardivement, masi last but not least
    Soyez prudentsssssssssssss et envore plus que ça
    Votre tour du monde sera encore plus beau si vous rentrer entiers…
    Bise
    Régine

  2. 12 février 2011

    Bien chers Béné et Laurent,

    Nous vous souhaitons, avec deux jours d’avance, puisque vous aimez fêter tout DEUX fois, une :

    ♥♥ ♥♥
    ♥♥ ♥♥ ♥♥ ♥♥
    ♥♥ ♥♥ ♥♥ ♥♥
    ♥♥ ♥♥ ♥♥ ♥♥
    ♥♥ BONNE ♥♥ ♥♥ FÊTE ♥♥
    ♥♥ ♥♥ ♥♥
    ♥♥ ♥ DE ♥♥
    ♥♥ ♥♥
    ♥♥ SAINT-VALENTIN ♥♥
    ♥♥ ♥♥
    ♥♥ ♥♥
    ♥♥ ♥♥
    ♥♥ ♥♥
    ♥♥ ♥♥
    ♥♥

    Soyez prudents.

    Faites de beaux rêves, sages et réfléchis ….

    Nous vous embrassons.

    Françoise et Alain

    PS :
    Vite, donnez- nous de vos nouvelles.
    Car l’inquiétude, que nous partageons et comprenons, de vos lecteurs se fait grandissante.
    Si vous voulez faire des folies, limitez-vous à celles du corps. L’esprit fera le reste.

    Pour l’instant, par manque de reportages de nos journalistes préférés, votre journal devient un rendez-vous de :
    Mots croisés,
    Devinettes,
    Charades bientôt (mon premier est la 2ème lettre de l’alphabet et mon deuxième est au milieu du visage : qui suis-je ?).
    Donnez-nous du ressenti, du vrai, du vécu (dans les limites du raisonnable), des nouvelles fraîches et lumineuses.
    @+

  3. J’adore les pseudos, surtout lorsqu’ils collent bien à la personne.

    Même si je ne le connais pas (?), AA nous a donné la preuve par ses superbes élucubrations, que son pseudo à l’air de bien lui aller.

    « Jean-Seb », la mite railleuse nous a maintes fois montré par ses ravages intellectuello-délirants que ce pseudo lui allait comme un gant.

    Je connaissais le rat de laboratoire, la grenouille de bénitier ou encore le mouton de Panurge, mais pas encore la mite de blog. Que la mite railleuse soit entière ou composée, qu’elle tire à blanc ou qu’elle soit hilare, voire bl »o »gueuse, elle me fait bien rire.

    Pour ma part, dans ce blog, j’aime que mon pseudo ait un rôle « comico-rebelle », voir d’un style aigre-doux « comico-sérieux » ou parfois même « inquisito-curieux ».

    A vous de voir si le mien me va bien…

    IMNNGL

  4. Superbe festival de Acro Nyme. Evidemment, à défaut d’identifier qui peut bien se cacher derrière le masque d’IMNNGL (qui vaut bien celui de Zorro), nous pourrions nous divertir un peu en postant dorénavant toutes nos interventions sous les pseudos les plus surréalistes, instituant sur ce site une sorte de « culture second degré ».

    On aurait ainsi « Carglass répare Carglass remplace » qui réagirait au post de « Descente de Leffe », lui-même répondant à « Tchiquetchiquetchicaïeaïeaïe », etc. Des heures et des heures de joie intense! Et un beau boxon.

    Allez, je me lance en signant ce post « Mite railleuse », très en phase avec les aventures des SeptàVivre dans le grand nord ethiopien.

    Jean-Seb
    (oh non, zut, je me suis trahi…)

  5. Les émotions étant toujours beaucoup plus exsacerbées pendant la nuit, j’ai eu les larmes aux yeux en lisant le commentaire de JS. Merci à lui . Moi aussi, je suis d’accord, on vous aime tous beaucoup et on attend encore avec plus d’impatience de vos nouvelles. Bisous à vous 7 .
    Caro and co

  6. Madame, madame ! Je sais !

    Je sais par son CV de HEC vu chez DRH !
    Elle est CST dans une SPRL et y a du TAF.
    Elle fait du B2B et parle en TTC ou HT ou SMS.
    Elle prend un VL pour la SNCB.
    Son PC sert en RTT.
    ETC et ENZ
    AA (Acronyme Anonyme)

  7. Est-ce le hasard ou le fait que personne n’ose plus rien écrire?.

    Pour ma part, je persiste et signe; mais remplissons cet intermède en attendant des nouvelles de nos globe trotteurs.

    Comme l’a demandé Patrick Hoet,

    Qui suis-je?

    Premier indice : je suis une femme.

    Ok, vous l’aviez remarqué. Pour le reste, vous n’êtes pas sensés deviner.

    Deuxième indice : je suis suffisamment proche de Béné et Laurent pour oser mes propos.

    Info 1 : Les Claes sont au courant de mon identité.
    Info 2 : je ne suis pas certaine d’avoir envie d’être mise au jour, mais cela ne me dérange pas du tout que certains si risquent. Cela pourrait même m’amuser.

    Vu que vous avez peu de chances de trouver sans d’autres indices, vous pouvez, si cela vous chipotte vraiment, trouver ce que mon pseudo signifie.

    Ceci était un intermède proposé par

    IMNNGL

  8. Contente de trouver enfin un écho confirmer mon petit mot fâché et angoissé de cette semaine dans « mes réflexions ».

    IMNNGL

  9. Simplement un petit mot plein d’émotions pour te dire MERCI Jean Seb pour ce que tu viens de publier.

  10. Merci Jean-Seb pour ton long et courageux commentaire qui traduit, je pense, assez bien ce que nous ressentons tous ici, loin d’eux 7…

    Nathalie, Laurent, Héloïse, Maud et Julien

  11. Chère Béné, Cher Laurent,

    Pour une fois, je vais faire chuter la température de quelques degrés. Ce n’est pas facile pour moi de vous écrire ce qui va suivre, alors je vais essayer de ne pas m’éterniser (je veux dire : pas plus que d’habitude).

    Voilà, en fait, une fois passé l’émerveillement consécutif à la lecture de toutes vos aventures dans le nord de l’Ethiopie, je me suis dit – comme beaucoup d’autres – que c’était une expérience incroyable mais que je me sentirais plus à l’aise de lire entre vos lignes quelque chose comme « Pfioouuuu, c’était quand même chaud, on va peut-être se calmer un peu pour la suite de notre voyage ».

    Je vous ai habitués à des « Aaaah », des « Ooooh » et des « Encore, encore ! » à tire-larigot. Aujourd’hui, bien que cela me pèse, je dis « Stop ».

    Oh, bien entendu, qui suis-je pour faire mon malin et décider ce que vous devez/pouvez faire ou pas ? De toute façon, vous ferez exactement ce que vous voulez. Mais si je réagissais à la deuxième partie du récit de vos tribulations Danakiliennes comme j’ai réagi à la première, je me sentirais coupable. Coupable d’enthousiasme. Coupable de ne pas vous dire que vous êtes en train de franchir la ligne rouge. Coupable de ne pas vous dire que, passer sur un petit pont italien en pierre limité à 5 tonnes, ce n’est pas très prudent, tandis que s’enfoncer avec cinq enfants dans une zone de non-droit où les gens se promènent avec des armes automatiques, c’est carrément fou.

    Comme j’ai le sentiment que je dis tout haut ce que certains murmurent (ou pensent) tout bas, je vais pousser la prétention jusqu’à passer au « nous ». Aujourd’hui, « nous » sommes rassurés qu’il ne vous soit rien arrivé de fâcheux hier mais angoissés à l’idée de ce qui pourrait vous arriver demain.

    Derrière chaque visite sur ce site – sans parler de tous ceux qui vous connaissent mais qui ne suivent pas nécessairement votre périple – il y a quelqu’un qui vous aime. Votre famille, vos voisins, vos amis, les parents des copains de vos enfants, et j’en passe. Des gens aux yeux de qui vous comptez.

    Vous êtes tous les sept de ceux qu’on ne peut pas ne pas aimer: partout où vous passez, qui que vous croisiez, vous suscitez la sympathie, souvent l’amitié. Si vous méritez cette sympathie, cette amitié, elle fait aussi peser sur vous une énorme responsabilité. Vous avez un devoir moral vis-à-vis de tous ceux qui vous aiment: celui de rester et de revenir en parfaite santé. Celui de les rassurer. Celui de leur faire la promesse de toujours mesurer les risques avec une balance de pharmacien avant de céder à la tentation d’aller encore un peu plus loin… Et si – contrairement à ce que je crois – cela ne devait rien signifier pour vous, votre responsabilité de parents est, elle, incontournable.

    Je l’avoue, aujourd’hui, j’ai la trouille. La trouille que ça tourne mal. Une panne mécanique au mauvais moment ou au mauvais endroit, une rencontre malheureuse, un accroc de santé au milieu de nulle part… Je ne veux pas énoncer ici toutes les em… que vous pourriez devoir affronter mais peut-être votre éternel optimisme a-t-il (ne fût-ce que partiellement) occulté ces réalités?

    Voilà, j’ai été trop long (une fois encore), alors j’arrête. Je vous prie de me pardonner pour cette averse de crachin au milieu de la journée ensoleillée qu’est votre site. Et pour mon côté moralisateur. Comme beaucoup, je vous aime et vous me manquez. C’est au nom de cette amitié profonde que je vous ai écrit cela. Si certains ne se reconnaissent pas dans mes propos, qu’ils n’hésitent pas à se manifester : je ne prétends pas parler au nom de tous.

    Soyez prudents.

    Jean-Seb
    (qui promet de revenir très vite sur ce site avec un « post » plein de bonne humeur pour faire passer celui-ci)

  12. 09/02/2011

    Bien chers SEPTÀVIVRE,

    Une fois de plus vous nous épatez.
    Non seulement vous nous donnez des commentaires extraordinaires, mais en plus vous vous improvisez en photographes sans frontières !

    Et c’est là justement que vous alimentez la presse.

    Car SEPTÀVIVRE , c’est quoi en fin de compte ?

    C’est un JOURNAL FORMIDABLE,
    – qui ne paraît pas tous les jours,
    – mais qui paraît régulièrement de façon irrégulière,
    – au contenu très varié,
    – pour tous les âges,
    – du jeune de 4 ans à son père dix fois moins jeune,
    – intéressant les Bonpapas Sucettes et « de Rixensart »,
    – avec des articles bien illustrés,
    – faisant référence à d’autres journaux.

    Ce SEPTÀVIVRE narre, dans le désordre, des histoires de :

    – C amion
    – L iberté
    – A venture
    – E space
    – S ept personnes.

    Comment se fait-il que ce SEPTÀVIVRE vous ressemble ?

    Bizarre, vous avez dit bizarre ?

    Comme déjà signalé dans un autre article, bravo pour cette expédition inoubliable, racontée dans les moindres détails par nos journalistes sur place, (c’est pas marrant, on voudrait mettre le mot journaliste au féminin, on ne voit pas la différence avec le masculin, or ce sont des femmes qui écrivent …)
    La dépression du « Danakol » fera baisser votre cholestérol … et elle ne vous déprimera pas …

    On peut comprendre votre fatigue et la fatigue des enfants, mais elle en valait la peine.
    Reposez-vous quelques jours à l’arrivée au Kenya.
    La suite du voyage en sera d’autant plus meilleure …

    Curieux, comme à l’accoutumée, nous avons fait un petit tour chez vos compagnons de route, après avoir lu les commentaires de vos lecteurs.
    Nous aimons bien de retrouver des commentaires de personnes vous ayant vu à tel endroit et qui prennent de vos nouvelles longtemps après. C’était pareil au début de votre voyage.

    Et il est vrai que les Suisses, réputés pourtant lents, vous ont devancé dans les photos et commentaires. Vous êtes excusés, ils ne doivent pas s’occuper de tant de personnes.

    Allant voir le site des Chamaco point effe air, narrant dans le détail leurs péripéties égyptiennes mécaniques de ce Renault résistant au feu (il semble ne résister qu’à cela), nous constatons cependant, que les SEPTÀVIVRE sont des PETITS CACHOTTIERS !

    Allez voir, lecteurs de SEPTÀVIVRE , par la rubrique « Liens », sur le site CHAMACO.

    Bon d’accord, ils ont un peu de retard puisqu’ils nous parlent maintenant seulement du Soudan. Ils sont excusés, la priorité étant à d’autres choses que la rédaction de leur épopée.

    Vous y verrez des choses que les SEPTÀVIVRE nous avaient caché !

    Connaissiez-vous, chers amis de ce journal, le PHARAON LAURENT 1er sur sa pyramide ?

    Et sa Reine ?

    Béné – tari – titi ou – opâtre (les livres d’histoire ne sont pas très explicites au sujet du suffixe) à côté de sa Barque Royale IVECO ?

    Les rameurs suisses font également partie du cortège.

    Pour le nom de cette Reine, nous serions nez en moins tentés par Béné-opâtre !

    Lisez et voyez les diverses photos (cliquez dessus pour les agrandir).

    En bas de page, le diaporama, qui est allé à Toire tout en restant à domicile, vous montrera entre autres une forme mathématique très bizarre :
    – le LAURENT² dans le Chamaco avec Béné, Madame Chamaco (Virginie) gravant l’hiéroglyphe-souvenir-pixel,
    – la Reine Béné-opâtre entourée de jolies Soudanaises,
    – les 8 enfants (septàvivre + chamaco) en plein jour autour du fameux sapin introuvable chez Goldie,
    – LES « SEPTÀVIVRE » devant LE « SEPTÀVIVRE » tout beau et tout propre (pauvre Iveco, il ne connaissait pas son sort futur dans des vallées anti-cholestérol),
    – un repas familial autour d’une belle table en véritable chêne formica de chez Trigano,
    – d’autres choses non-vues chez les Helvètes et les habitants de Nil …(p.ex. la fameuse route chinoise : ils ont poussé le souci du détail jusqu’à peindre les lignes en jaune !)

    Petit conseil : le défilement des photos de Chamaco est un peu troublant car dans le désordre. Dès que vous voyez une photo qui vous intéresse, mettez vite le pointeur de votre souris SUR l’image. Elle sera figée (momifiée ? :-)) .
    Vous déplacez votre souris en dehors de l’image et le défilement redémarre, telle une chenille.

    Bonne routes, pistes, découvertes.
    Continuez à réaliser vos rêves et faites nous rêver.
    C’est tellement bon de s’évader par son écran d’ordinateur interposé …

    Nous vous embrassons.

    Françoise et Alain

    PS Nous aimons bien le bureau du pharaon Laurent 1er sur le toit de son char !
    http://picasaweb.google.com/reiseglueck2010/Athiopien?feat=directlink#5568968957131098786

  13. Tout à fait d’accord avec IMNNGL dans ‘Vos réflexions’

    Mais bon, n’en tirez quand même pas la conclusion que il vaut mieux ne pas s’entourer de guides ni de scouts …

    Ceci dit je me réjouis déjà de lire vos histoires nourries et passionnantes quand vous serez enfin sortis de la vallée de l’Omo. En effet il s’y passe aussi plein de choses passionnantes selon les livres précités.

    Dites – à tous – petite énigme irrésolue depuis toujours : c’est qui IMNNGL.

    Patrick

  14. Pas certaine d’avoir bien compris toutes les manoeuvres … mais une certitude : vos scouts me font froid dans le dos. Pas possible de trouver un itinéraire moins borderline ? Faites attention à vous ! Nadine

  15. Merci d’avoir pensé à tous les jubilaires du moment!
    Pour ma part, j’ai eu la chance que ce soit le jour même.

    La vie n’a pas l’air d’être monotone par chez vous…
    Entre le « Paris – Dakar » version Claes, le jeu de cache-cache avec les rebelles et la conquête d’un volcan à « l’Haroun Tazieff », vous n’avez pas l’air de vous embêter…

    N’oubliez pas de rester prudents.

    Donatienne

  16. Hello les amis,

    Et bien cette fois, on a droit à la totale… On pouvait imaginer quelques scènes mais là, vous nous gâtez avec vos récits. Vous avez vraiment pataugé quelques fois on dirait. Enfin, heureusement que vous avez rencontré un brasseur sur votre route. Sans parler de cette jeune fille qui a passé une bonne partie du trajet à côté de Laurent. Quand même : assise sur le levier de blocage du différentiel… J’imagine bien que ce soit du sport pour bloquer et débloquer ce différentiel en toute urgence. Avait-elle aussi troqué son pantalon contre une mini-jupe ? Et puis Béné, tu peux t’estimer heureuse qu’elle ne se soit pas assise sur les genoux de Laurent par manque de place ! Enfin, grâce à cela, à votre retour, tous les auto-stoppeurs de la N4 trouveront place dans votre véhicule !
    Ici, le temps se réchauffe un peu. Les enfants Kozy’s sont en examen pendant 10 jours et trouvent que les enfants Claes sont bien cool dans leur bolide sur les pistes de l’Afrique.
    Nous avons également entendu de vos nouvelles par Patrick et Gégé. Restez prudents et ne perdez pas la moitié de votre camion en route, ça ferait désordre.
    A bientôt,
    Stèph

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